Dirty Deep c’est d’abord Victor Sbrovazzo, digne héritier des grands noms du Delta Blues (Son House, John Lee Hooker, …) qui décide, fort de l’exemple de Scoot H.Biram, de créer son propre one-man band en 2011.
Révélé par le Binic Folk Blues Festival, il parcourt les routes accompagné de sa guitare, de son harmonica, et de sa farouche volonté de transformer sa route en chemin, de liberté au rythme d’un blues instinctif, brut et sans concession. Après Back to The Roots (2012), témoignage prometteur de cette période en solitaire, le puissant batteur Geoffroy Sourp et ses influences hip-hop rejoignent le projet et finissent de libérer complètement Dirty Deep de ses dernières chaînes : le one-man band chaotique et passionné devient un implacable duo dont la maturité explose sur Shotgun Wedding (2014). Mais c’est bel et bien sur scène que ces deux-là épatent. Impossible de résister : l’énergie magnétique de la batterie porte la frénésie de la guitare et l’incroyable rugosité de la voix à leur apogée, embarquent le public dans une jouissive expérience blues rock.
Aujourd’hui, c’est en trio que Dirty Deep s’envisage. C’est pour What’s Flowin’ In My Veins, album sorti en mai 2016, que Dirty Deep se mue en trio avec l’arrivée d’un dernier compagnon de route, Adam Lanfrey à la basse.