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4 mai 2023

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L’illustratrice du dernier album de Forever Pavot au festival Rencontres du 9e Art !

Depuis le 8 avril et jusqu’au 28 mai, le festival des Rencontres du 9e Art a ouvert ses portes à Aix-en-Provence ! Un festival dédié à la bande dessinée et aux arts associés.

Cette année, les artistes ont été mis au défi de proposer des rendez-vous inédits, des rencontres qu’il aurait été impossible de provoquer sans eux.

Parmi ces illustrateurs il y a Camille Lavaud Benito  : 

Camille Lavaud Benito

Camille est l’illustratrice de la pochette du dernier album de Forever Pavot « l’idiophone ». Pour ses créations, Camille s’inspire de faits divers et documents authentiques mais n’hésite pas à brouiller les pistes avec de faux éléments.

Forever Pavot

Émile Sornin est un découvreur, insatiable explorateur des genres et des influences, de la chanson expérimentale à la pop psychédélique, de la réalisation de clips à testeur d’instruments. Il est de retour avec le troisième opus de Forever Pavot : l’Idiophone.

Nous avons voulu en savoir plus et pour cela, qui de mieux pour nous répondre que Serge Darpeix, directeur artistique du festival depuis 2004. 

Tout comme Forever Pavot, nous avons bien compris que Camille s’inspire d’éléments extérieurs et surtout du cinéma pour ses éléments visuels, peux-tu nous en dire plus ?

Le travail de Camille tire des fils entre fiction et réalité et s’aventure bien au-delà de la Bande Dessinée Depuis quelques années, ce sont les polars et le cinéma des années 50 qui nourrissent ses créations, comme à travers Le Consortium des Prairies, vraie-fausse société de production cinématographique qu’elle a imaginé.

Camille à toujours souhaité s’orienter vers l’image animée Et pour amorcer ses projets filmiques qui verront le jour ou non, l’étape première et peu coûteuse a été la réalisation d’affiches fictives. 


La Hammer Films productions procédait de la sorte, ils commençaient par réaliser une affiche, et si elle était bien reçue, ils s’engageaient dans le film. Aujourd’hui, elle a tout un catalogue d’affiches de films qui n’existent pas.

Comment le festival a-t-il été amené à proposer cette artiste ? 

« Nous suivons le travail de Camille depuis pas mal de temps. La sortie en 2021 de son premier album La Vie Souterraine aux éditions Les Requins Marteaux en a été le véritable élément déclencheur. Mais les différents confinements nous on contraint à repousser la proposition. En 2022, elle reçoit le prix Révélation au Festival d’Angoulême pour son livre. C’est génial, mais son planning s’affole.

On décide donc ensemble d’orienter différemment le projet, de créer une exposition de toute pièce autour de son univers – celui de tous ces fils qu’elle tend dans son travail. Cela a toujours été l’ADN du Festival, chercher à montrer la bande dessinée autrement.

 

Pour l’occasion Camille imagine un journal, un véritable tabloïd grand format. Ici, elle aborde tous les thèmes qui la nourrissent et on y découvre toute sa palette graphique comme son processus créatif complexe. C’est un véritable cadeau pour le public, d’autant que le journal est diffusé gratuitement. »

Quel est ton regard sur le projet de Forever Pavot et cette collaboration entre musique et images en tant que directeur artistique du festival ?

Il y a toujours eu des liens très étroits entre le monde de l’illustration et celui de la musique, notamment avec les covers de disques. Dans le milieu de l’underground ou de l’alternatif, ces collaborations ont souvent permis de mettre en avant des univers graphiques alors peu connus voir très marginales.

Pour Emile Sornin et Camille Lavaud Benito, on est exactement dans ce même cas de figure.

Pour Camille, L’idiophone lui évoque les polars français de la fin des années 70-80, notamment les films d’Alain Jessua. À partir de là, la tracklist est comme un scénario. Chaque morceau est un chapitre d’une histoire de cavale d’un personnage inventé par Émile. Pour la pochette, elle a condensé cette histoire. Actuellement, Émile lui crée une musique sur mesure pour sa seconde BD. Ici, ils procèdent dans le sens inverse. Elle lui donne des bribes de scénario, et il imagine une sonorité. C’est une affaire à suivre…

Rendez-vous à la Galerie gothique du Musée des Tapisseries pour découvrir l’expo de Camille Lavaud Benito et le 20 mai au 6MIC pour écouter l’Idiophone de Forever Pavot en live ! 

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